dimanche 1 mars 2015

Bordeaux, premier rendez-vous

Découverte de Bordeaux !
Je l'ai bien entendu visitée sous la pluie, mais quoi, la pluie c'est la vie (même avec une chaussure trouée sous la semelle et qui fait flic-flac), surtout accompagnée d'un guide compétent muni d'un grand parapluie... 
Juste un petit tour rapide, un premier regard en une fin d'après-midi et une soirée.
[Les photos sont prises avec mon téléphone...]

La Porte de la grosse cloche


Le pont de pierre, jeté manu militari sur la Garonne par le sieur Bonaparte, Napoléon de son prénom : 

Juste en face, place de la Bourse, au-delà d'une cheminée en équilibre précaire, j'ai pu nous transporter, moi et ma jupe en soie (Mes Demoiselles Paris) plutôt raccord avec le décor...

... jusqu'à un espace dédié à l'inscription de Bordeaux - et de son joli "Port de la lune" - au Patrimoine mondial de l'humanité. On y trouve une exposition permanente particulièrement agréable sur l'histoire de la ville.
 

Le Monument aux Girondins et la grande roue, place des Quinconces (la fête foraine m'ayant empêchée d'admirer le face-à-face Montaigne/Montesquieu...) 


Place de la Comédie, "Sanna", de Jaume Plensa... du 2D-3D réussi, et poétique. J'ai hâte d'aller voir les autres.  

Rue du Parlement Sainte-Catherine, la librairie musicale Lignerolles a été une magnifique découverte inattendue. J'y suis entrée pour l'originalité des cartes postales, et finalement ce fut une belle discussion avec la maîtresse de céans.

Il y a plein de partoches à 1 €, ou beaucoup plus, de livres ultra pointus (du management responsable du spectacle à une histoire du jazz en 2000 pages) ou pour enfants, de ukulélés de voyage au très bon son, et surtout une patronne, Priscille de Lignerolles, passionnée, passionnante, érudite aux goûts éclectiques, chanteuse autant que libraire, qui quitte bientôt les lieux (le 30 avril). Musicien ou non, je vous recommande chaudement d'y passer avant, rien que pour converser avec elle (artistes, anecdotes et grands clients, la vie, tout ça) et goûter ce havre de silence (!). Et si vous cherchez une partition introuvable, c'est le moment. M'est avis que des clients vont la regretter.
Avis aussi aux fans de solfège et/ou de jeu, ou pour un cadeau personnalisé ou bizarre, j'y ai découvert l'existence du Sudoku musical... 

Place du Parlement : Librairie "La machine à lire", avec, ce jour-là, une vitrine consacrée à Hélène Cixous,

Un verre au bar La CComtesse (avec deux C), rue du Parlement Saint-Pierre

Chaleureux, et bon (cacahuètes pas trop grasses, mojito plus alcoolisé que sucré, deux signes solides ! et les framboises avaient du goût...)


 

A l'Utopia - un cinéma que j'aime aussi fréquenter à Montpellier -, j'ai vu le drôle, poétique et merveilleux Vincent n'a pas d'écailles (mais pas dans la salle qui a conservé le plus de vestiges de la destination première du lieu : une église). 
 

A une encablure en face, un restaurant coréen où déguster un plat unique copieux, savoureux et pas cher (12-14 euros) : Mokoji, rue du Serpolet.

Plaisir double de contempler et de humer,
avant remuage :
après remuage :

 Succulentes nouilles de patate douce :

En revanche, je n'ai pas trop aimé le vin de riz doux, plus doucereux que le saké et d'une drôle de texture aqueuse-laiteuse.

Voilà, j'ai pondu un article sur Bordeaux en ne parlant que d'un mauvais vin sans raisin, fortiche, non ? Mais c'est une ville pleine de poésie et de bien d'autres occasions d'ivresse, à découvrir, j'espère vous en avoir convaincu, ou vous avoir donné satisfaction, pour ceux qui aiment et connaissent déjà la ville (n'hésitez pas à proposer des adresses en commentaire !).

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